鷲尾和彦

A la mer. Amour, respect, gratitude. C’est cela que nous devons entendre, aujourd’hui plus que jamais. Nous avons à comprendre la mer comme notre patrie, notre commune patrie, où que nous soyons, quels que nous soyons. La mer n’est pas seulement comme l’écrivit Charles Baudelaire, un miroir de l’âme. Elle est notre part, notre sang, notre vie. Le poison que nous y faisons couler coule aussi dans nos veines. L’injure que nous lui faisons nous détruit dans notre chair. Chaque image de ce livre merveilleux est précieuse, parce qu’elle n’est pas seulement une image—ou bien elle est ce que devrait être toute image dans notre monde de pléthore : un double de la vie, une sacralisation du réel.
(Jean-Marie Gustave Le Clézio, from "To the Sea”)


『海へ』 愛、敬意、感謝。いつの時代にもまして今日、私たちが聞き取らなければならないのはそれだ。どこにいようと、だれであろうと、海こそ私たちの故郷であることを、 共通の故郷であることを理解しなければならない。海は、シャルル・ボードレールが書いたような、魂を映す鏡であるだけではない。海は私たちの一部をなし、私たちの血、私たちの命だ。私たちが海に流す毒は、また私たちの血管の中を流れる。私たちが海を侮辱すれば、私たちの肉体が破壊される。このすばらしい本に収められた映像の一枚一枚が貴重 なのは、それが単なる映像ではないからだ ― いやむしろ、ものが氾濫する今日の世界におけるすべての映像のあるべき姿を、氏の映像が体現している。つまり生の営みの写し絵、現実の聖化になっているのだ』
(ジャン=マリ・ギュスターヴ・ル・クレジオ 『To the Sea』序文より)

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